C’est gratuit!
En quelques années, les semences OGM et les pesticides systémiques ont été implantés sur 30% des terres cultivées au Québec, détruisant la symbiose qui existait depuis toujours entre agriculture et apiculture. Les études prouvent qu’on retrouve des traces de ces pesticides (les néonicotinoïdes) dans le pollen, dans la cire, dans l’organisme même des abeilles qui entrent en contact avec eux. Coïncidence? Elles disparaissent, en nombre toujours plus grand. Les autres insectes pollinisateurs aussi.
Étonnamment, au printemps 2011, les semences de maïs non traitées avec des néonicotinoïdes n’étaient même plus disponibles chez les semenciers, sinon sur commande spéciale chez un seul fournisseur! Les agriculteurs ne sont pas non plus adéquatement informés des risques reliés à l’utilisation de ces semences, à la persistance de ces pesticides systémiques dans le sol et aux risques de contamination des nappes phréatiques. Qui seront les prochaines victimes?
Le conférencier, Jean-Pierre Chapleau, est apiculteur, éleveur de reines, chercheur, ancien président et responsable du dossier des pesticides à la Fédération des apiculteurs du Québec.
Cette conférence est organisée par le Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture urbaine durable (CRAPAUD-UQÀM), Production agricole urbaine soutenable et écologique (PAUSE-UdeM) et Miel Montréal: elle clôt la première formation en apiculture urbaine dans une perspective écologique donnée à Montréal ce printemps sous l’égide de ces trois organismes, qui travaillent ensemble au développement de l’apiculture urbaine à Montréal.
Pour information : Mathieu Boyd (CRAPAUD)
(514) 987-3000, poste 2210