Ma poule à Montréal – médias écrits

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Le devoir – 29 juillet 2010 – Un groupe réclame la légalisation des poules pondeuses à Montréal

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/293415/un-groupe-reclame-la-legalisation-des-poules-pondeuses-a-montreal

Montréal — Un groupe réclame la légalisation de l’élevage de poules pondeuses à Montréal et demande à la ville de tenir des consultations publiques à ce sujet.

Le collectif de recherche sur l’aménagement paysager et l’agriculture urbaine durable (CRAPAUD) a lancé une pétition, hier matin, afin d’amener les élus de Montréal à se pencher sur la question de la cohabitation avec les poules.

L’élevage de poules est interdit à Montréal depuis 1966. Pourtant, plusieurs villes nord-américaines, dont Vancouver, permettent aux citoyens de posséder un nombre restreint de ce volatile pour la consommation personnelle.

Pour l’instant, le CRAPAUD précise que l’opération vise à réhabiliter uniquement les poules pondeuses dans le paysage urbain, pas toute la bassecour.

Le cofondateur du collectif, Jean-Phillippe Vermette, est conscient des préjugés qui accompagnent ce volatile, touchant principalement les risques pour la santé publique. Il assure qu’avec un bon contrôle de la salubrité et en permettant la possession d’un nombre restreint de poules, les risques de contracter des maladies, la grippe aviaire notamment, sont assez réduits.

«Si c’est bien contrôlé, si on limite le nombre de poules par bâtisse, il n’y aura aucun problème. Ça se fait ailleurs, à Vancouver, Victoria, Guelph, Kingston, Niagara Falls, des villes qui peuvent ressembler à Montréal.»

M. Vermette explique que, dans la plupart des villes où l’élevage est permis, les citoyens ne peuvent posséder plus de quatre poules et doivent avoir un terrain pour les élever.

Montréalais d’origine, Olivier Lamoureux habite maintenant Ormstown, en Montérégie, et fait partie d’une coopérative de travail dans une ferme maraîchère. Les membres de la coopérative possèdent une vingtaine de poules pondeuses, toutes destinées à leur consommation personnelle.

Selon lui, l’entretien lié à l’élevage de poules est plutôt simple, et les coûts sont minimes. «Si vous avez un chien, un chat ou un hamster, vous pouvez avoir une poule», a-t-il résumé.

Au sujet des petits inconvénients qui pourraient inquiéter le voisinage, comme le bruit et les odeurs, il se fait rassurant. «Les poules ne font pas de bruit, surtout si on en a seulement deux. C’est plus quand ça pond que ça va faire des petits cris. Ce n’est pas comme un coq, qui va chanter dès 4h30 le matin.» Toutefois, il n’est pas nécessaire d’avoir un coq si les poules sont destinées à produire des oeufs.

M. Vermette affirme que le CRAPAUD a déjà tenté d’approcher la Ville à ce sujet, mais qu’il a été renvoyé aux différents arrondissements.

Le CRAPAUD a donc choisi de créer un mouvement citoyen afin de convaincre la Ville qu’il y a bel et bien une demande pour une révision de cette loi.
Actuellement, un Montréalais pris en flagrant délit de possession de poules en ville s’expose à une amende de 100 $ pour une première infraction.

La pétition peut être signée en ligne à mapouleamontreal.com.

La presse – 28 juillet 2010 – Rosemont pourrait dire oui aux poules

http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201007/28/01-4301946-petition-pour-le-retour-des-poules-en-ville.php

Les poules pondeuses pourraient revenir en ville dès l’année prochaine. L’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie se penche sérieusement sur cette possibilité depuis deux mois. Il pourrait ainsi devenir le premier arrondissement montréalais à permettre à ses résidants de garder quelques poules dans le jardin.

«Nous sommes très favorables à cette idée» a indiqué mercredi le maire de l’arrondissement, François Croteau, de Vision Montréal.

Les élus étudient actuellement les implications sur le règlement d’urbanisme. «Si d’autres grandes villes américaines le permettent, je ne vois pas pourquoi nous n’irions pas de l’avant», a indiqué le maire.

Si tout se déroule comme prévu, les premières poules urbaines déclarées pourraient arriver au printemps prochain, dans le cadre d’un projet pilote. «Nous voulons faciliter les choses, mais nous voulons les faire bien, a indiqué le maire. Dans le respect des animaux et du voisinage.»

Vision Montréal (le parti de Louise Harel) devrait dévoiler sa position face à l’agriculture urbaine dans quelques jours. Il y sera question des poules.

D’autres quartiers pourraient aussi se pencher dans un proche avenir sur l’élevage de poules en ville, bien qu’Outremont, Montréal-Nord, Villeray, Pierrefonds et Ville-Marie confirment de leur côté qu’il n’est pas question de le permettre. Pour l’instant, il reste des zones agricoles à L’Île-Bizard, où il est possible de garder des poules pour récolter ses oeufs frais le matin.

C’est à peu près tout.

À la Ville de Montréal, on indique que c’est à chaque arrondissement de décider du sort des poules sur son territoire.

Le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD) veut changer la situation. Mercredi matin, en compagnie de deux charmantes poules pondeuses, le Collectif a lancé une pétition demandant à la Ville de Montréal d’ouvrir des consultations publiques sur la possibilité de permettre l’élevage de poules pondeuses sur tout le territoire. On éviterait ainsi de se retrouver avec une douzaine de règles différentes, estime Jean-Philippe Vermette, fondateur du CRAPAUD.

La demande est dans l’air du temps. Aux États-Unis, Chicago, Seattle et Los Angeles ont déjà dit oui à Cocotte. Au Canada, Vancouver et Victoria permettent aux citoyens de garder des poules, et d’autres municipalités se penchent sur la question. Avoir une poule est un geste écologique puisque l’animal se nourrit de certains restes de table et permet à son propriétaire de se nourrir à bas prix, ont indiqué ses partisans.

L’idée, explique Jean-Philippe Vermette, n’est pas de permettre de garder des poules sur les balcons ou de créer des basses-cours un peu partout en ville. «Nous pensons au bien-être animal», a-t-il indiqué. Il faudrait donc avoir un minimum de terrain pour obtenir le droit d’avoir des poules. Et combien de poules? «Dans les villes qui le permettent, le maximum est de quatre», indique-t-il.

«Je comprends que ça serait un certain poids pour la Ville», a ajouté M. Vermette. Il faudrait, notamment, augmenter le nombre d’inspecteurs en alimentation et salubrité afin de s’assurer que tout va bien pour les poules, leurs propriétaires et le voisinage.

Dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, François Croteau admet que l’inspection est l’un des points compliqués à régler avant de permettre le retour des poulettes.

En attendant, des citadins continuent de vivre dans l’illégalité en ayant des poules tout de même, a indiqué Éric Darier, directeur de Greenpeace Québec, qui appuie cette initiative citoyenne.

Métro – 27 juillet 2010 – Bientôt le retour des poules à Montréal?

http://www.journalmetro.com/linfo/article/588365–bientot-le-retour-des-poules-a-montreal

Mercredi, le CRAPAUD (Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable) lancera une pétition demandant notamment la réintroduction de la poule pondeuse en ville.

Première question importante: à l’Hôtel de Ville, qui est l’élu responsable du dossier? «Ça n’est pas Richard Bergeron (responsable de l’urbanisme)», clame-t-on chez Projet Montréal. Alan De-Sousa, responsable du développement durable, alors? «Il s’agit désormais d’une compétence d’arrondissement», répond-on au Service des communications.

La poule est interdite à Montréal depuis 1966. Et qui a promulgué cet «apartheid»? L’ancien maire, Jean Drapeau, quelques mois avant le début de l’Expo universelle. Les Montréalais étant déjà champion du nid-de- poule, il fallait faire attention à l’image, sans doute.

Risque-t-on alors de passer pour des paysans si on la réintroduit? Probablement pas, car Vancouver, Los Angeles, Denver, Miami et Chicago autorisent la possession de poules (mais pas de coqs, à cause du bruit). Elles en restreignent souvent le nombre et précisent à quelle distance minimale d’une maison elles doivent se trouver.

À Calgary par contre, les «antipoules» ont gagné début juin devant le conseil de ville. Ils craignaient que les conflits avec les chats ainsi que les problèmes d’hygiène et de bruit nuisent à leur qualité de vie. Les deux propriétaires incriminées dans cette ville ont tenté de plaider que la Déclaration des droits de l’Homme des Nations unies protège le droit à l’alimentation, mais sans succès.


24H – 27 juillet 2010 – Montréal, un nid pour les poules

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/07/20100727-173318.html

Un collectif réclame que Montréal se mette à la page au même titre que des grands centres urbains tels que New York, Chicago et Seattle, et légalise l’élevage résidentiel de poules pondeuses.

Le Collectif en Aménagement Paysager et en Agriculture Urbaine Durable (CRAPAUD ) lance d’ailleurs mercredi la pétition mapouleamontreal.com afin de demander à Montréal de réintroduire la poule pondeuse en ville qui est interdite depuis les années 1960.

Il appartient aux arrondissements de respecter ou pas le règlement selon Valérie Degagné, porte-parole de la Ville. « Ce n’est évidemment pas l’idéal dans un quartier résidentiel », précise-t-elle.

Le CRAPAUD en compagnie de fermiers, groupes environnementaux et quelques poulettes se réunissent à 10 h devant l’Hôtel de ville de Montréal afin d’offrir un cours de « Poule 101 » et de sensibiliser le public sur le microélevage de ces petits animaux en métropole.

« On préconise un nombre limité de poules qui respecte la vie urbaine, les voisins et les normes de salubrité, pas des poulaillers industriels en ville », insiste Éric Darier, directeur de Greenpeace qui supporte CRAPAUD dans ses démarches.

La poule, un bon compagnon ?

« J’ignore s’il s’agit d’un bon animal de compagnie, mais la poule produit quelque chose de fabuleux et même votre chien n’en fait pas autant! », s’exclame Maxime St-Denis, porte-parole de CRAPAUD, se référant aux œufs frais et biologiques qu’elle procure.

Une poule pondeuse pond en moyenne 300 œufs par année, une aubaine considérant qu’elle coûte seulement 10 $ à acquérir au stade adulte et 1,50 $ par poussin.

Facile d’entretien ?

« Une cage à double fond, un distributeur d’eau et de la moulée et le tour est joué », mentionne Daniel Simetin, propriétaire du Couvoir Simetin à Mirabel en précisant que l’entretien de poules est simple.

Idéalement, précise-t-il, il est préférable de parsemer le poulailler de copeaux de bois plutôt que de paille. « Cela absorbe l’humidité et c’est plus hygiénique », ajoute-t-il.

M. Simetin vante, pour sa part, l’intelligence de ces oiseaux de basse-cour. « C’est un vrai chien de poche, elle te suit partout. Honnêtement, la poule brune particulièrement, est brillante ».

Éleveur urbain

Bien que cela soit interdit à Montréal, on retrouve déjà des poules pondeuses dans la métropole.

« À chaque jour, elles pondent un œuf », raconte Luc (nom fictif) qui possède 2 poulettes en plein cœur du plateau Mont-Royal.

Il les loge dans un poulailler à l’extérieur au grand plaisir de ses jeunes voisins. Avant les grands froids d’hiver, elles retournent chez le fermier où elles peuvent jouir d’une demeure isolée et chauffée.

Toute personne peut se procurer facilement une poule pondeuse dans un couvoir ou chez un particulier. On peut même en trouver en ligne sur Kijiji.

Janina May a d’ailleurs récemment vendu par l’entremise de ce site de petites annonces une poulette à un Montréalais qui s’était fait manger la sienne par un chat. La femme de Lavaltrie loge une dizaine d’entre elles dans son écurie pour consommation personnelle.

« Elles sont si gentilles. Je ne comprends pas pourquoi la Ville de Montréal les interdit. C’est moins pire qu’un chien, cela ne fait pas de bruit », dit-elle.

Du côté du Canada, Niagara Falls et Victoria sont des villes qui ont craqué pour les poules urbaines. À Laval, on tolère les poules s’il n’y a pas élevage formel et que cela ne nuit pas au voisinage. À Longueuil, les poulaillers sont interdits, sauf en zone agricole.


Journal de Québec – 27 juillet 2010 – Basses-cours réclamées à Montréal

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/national/archives/2010/07/20100727-220648.html

Un collectif réclame que Montréal se mette à la page en légalisant ­l’élevage résidentiel de poules pondeuses.

Le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD) lance d’ailleurs aujourd’hui la pétition mapouleamontreal.com afin de demander à Montréal de réintroduire la poule pondeuse en ville qui est interdite depuis les ­années 1960.

« On préconise un nombre limité de poules qui respecte la vie urbaine, les voisins et les normes de salubrité, pas des poulaillers industriels en ville », insiste Éric Darier, directeur de Greenpeace, qui appuie le CRAPAUD dans ses démarches.

« J’ignore s’il s’agit d’un bon animal de compagnie, mais la poule produit quelque chose de fabuleux et même votre chien n’en fait pas autant! », ­s’exclame Maxime St-Denis, porte-parole de CRAPAUD, se référant aux œufs frais qu’elle procure.

Il appartient aux ­arrondissements de faire respecter le ­règlement selon Valérie Degagné, porte-parole de la Ville.

« Ce n’est évidemment pas l’idéal dans un quartier résidentiel », précise-t-elle.

Une poule pondeuse produit en moyenne 300 œufs par année, une aubaine considérant qu’elle coûte seulement 10 $ à acquérir au stade adulte et 1,50 $ par poussin.

On peut se procurer facilement une poule pondeuse dans un couvoir ou chez un particulier. On peut même en trouver en ligne sur Kijiji.

Le CRAPAUD en compagnie de fermiers, groupes environnementaux et quelques poulettes se réunissent à 10 h aujourd’hui devant l’hôtel de ville de Montréal afin d’offrir un cours de « Poule 101 » et de sensibiliser le public sur le micro élevage de ces petits animaux en métropole.

Montréal express – 27 juillet – La poule pondeuse bientôt de retour à Montréal ?

http://www.montrealexpress.ca/Actualites/2010-07-27/article-1623992/La-poule-pondeuse-bientot-de-retour-a-Montreal-%3F/1

Profitant de la saison de jardinage urbain qui bat son plein à Montréal, le CRAPAUD a tenu une conférence de presse à l’avant de l’Hôtel de Ville pour confirmer la pétition mapouleamontreal.com.

Cette pétition citoyenne demande à la Ville de Montréal de tenir une consultation publique sur l’agriculture urbaine en se penchant, notamment, sur la réintroduction de la poule pondeuse en ville. Durant cet événement, le CRAPAUD a offert un cours de « Poule 101 » en présence de plusieurs groupes environnementaux et de quelques poules pondeuses.

Cette démarche citoyenne récolte plusieurs appuis dont ceux de Greenpeace Québec, du Centre d’Écologie Urbaine de Montréal, du Santropol Roulant, du Regroupement des Jardins Collectifs du Québec (RJCQ), d’Action Communiterre et d’Option consommateurs.

Pour donner suite à des consultations publiques réunissant citoyens, experts, scientifiques et élus, plusieurs grandes villes nord-américaines ont déjà réintégré certains animaux, dont les poules pondeuses sur leur territoire. C’est le cas notamment de Los Angeles, Seattle, Vancouver, New York et Chicago. (P.B.)

La terre de chez nous – 28 juillet 2010 – Pétition pour le retour des poules à Montréal

http://www.laterre.ca/elevage/petition-pour-le-retour-des-poules-montreal/

Un groupe de citoyens demande à la Ville de Montréal de tenir une consultation afin de réintroduire les poules pondeuses en pleine ville.

Une pétition est donc lancée en ce sens sur le site www.mapouleamontreal.com. Il s’agit d’une initiative du CRAPAUD (Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable).

Ce dernier déplore la décision du 14 juillet 1966, la ville était alors dirigée par le maire Jean Drapeau, qui interdisait alors l’abattage, l’élevage, l’engraissement, la garde ou la vente de volaille et de gibier sur son territoire.

Le CRAPAUD fait valoir qu’en 2010, plusieurs grandes villes nord-américaines, à la suite de consultations publiques réunissant citoyens, scientifiques et élus, réintègrent certains animaux, dont les poules pondeuses, sur leur territoire (Los Angeles, Seattle, Vancouver, New York et Chicago). Ottawa, Toronto et Gatineau procéderont bientôt à des consultations publiques sur cette question. Le Collectif réclame donc le droit à la consultation publique des citoyens de Montréal qui n’avait pas été effectuée en 1966.

Notons que certaines villes ont limité le nombre de poules, interdit les coqs et encadré de diverses façons le retour des poules en ville.

Il est intéressant de constater que ce mouvement pour le retour de la poule à Montréal a bénéficié d’une couverture médiatique hors du commun pour une initiative communautaire.

Branchez-vous – 28 juillet 2010 – Le CRAPAUD lance une pétition pour réintroduire la poule à Montréal

http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2010/07/poule-elevage-reintroduction-montreal-crapaud.html

Le collectif de recherche sur l’aménagement paysager et l’agriculture urbaine durable (CRAPAUD) invite depuis ce matin les Montréalais à signer une pétition en faveur de l’élevage de poules pondeuses à Montréal.

Depuis 1966, il est interdit d’avoir des poules à Montréal en raison des risques que celles-ci représenteraient pour la santé. Les habitants qui contreviennent à cette loi sont passibles d’une première amende de 100 dollars.

Avec les signatures qui seront récoltées, le CRAPAUD espère convaincre les élus municipaux de tenir des consultations publiques sur la question. La décision reviendrait aux différents arrondissements de la ville.

Selon le journal La Presse, dans Rosemont-Petite Patrie, on étudie le dossier depuis près de deux mois. Le maire de l’arrondissement, François Croteau, se dit d’ailleurs «très favorable» au retour de la poule dans les foyers montréalais.

Le CRAPAUD explique qu’avec un bon contrôle sur les conditions d’élevage, les risques pour la santé devraient rester limités.

Au Canada, la poule pondeuse a par exemple refait son apparition dans la ville de Vancouver. Aux États-Unis, l’élevage du volatile pour consommation personnelle est désormais permis à New York, à Seattle ou encore à Chicago.

La pétition est disponible sur le site mapouleamontreal.com.

Un groupe de citoyens demande à la Ville de Montréal de tenir une consultation afin de réintroduire les poules pondeuses en pleine ville.

28 juillet 2010
par Thierry Larivière – Élevage

Une pétition est donc lancée en ce sens sur le site www.mapouleamontreal.com. Il s’agit d’une initiative du CRAPAUD (Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable).

Ce dernier déplore la décision du 14 juillet 1966, la ville était alors dirigée par le maire Jean Drapeau, qui interdisait alors l’abattage, l’élevage, l’engraissement, la garde ou la vente de volaille et de gibier sur son territoire.

Le CRAPAUD fait valoir qu’en 2010, plusieurs grandes villes nord-américaines, à la suite de consultations publiques réunissant citoyens, scientifiques et élus, réintègrent certains animaux, dont les poules pondeuses, sur leur territoire (Los Angeles, Seattle, Vancouver, New York et Chicago). Ottawa, Toronto et Gatineau procéderont bientôt à des consultations publiques sur cette question. Le Collectif réclame donc le droit à la consultation publique des citoyens de Montréal qui n’avait pas été effectuée en 1966.

Notons que certaines villes ont limité le nombre de poules, interdit les coqs et encadré de diverses façons le retour des poules en ville.

Il est intéressant de constater que ce mouvement pour le retour de la poule à Montréal a bénéficié d’une couverture médiatique hors du commun pour une initiative communautaire.